• Où l'humanité s'en va-t-elle?

    Bonjour!

     

    Faites vos jeux, rien ne va plus.

    Cela est bien vrai pour le monde actuel.

     

    Nous vivons dans une époque trouble, confuse, où personne ne veut agir avec sagesse.

     

    Pourquoi vivons-nous tous avec des valeurs inversées?

    Nous valorisons l'argent. Nous valorisons l'or. Nous valorisons le pétrole.

     

    Peut-on vivre en mangeant de l'argent? Non!

    Peut-on vivre en mangeant de l'or? Non!

    Peut-on vivre en mangeant du pétrole? Non!

     

    Regardons les animaux qui vivent en liberté.

    Ils n'ont pas d'argent ou d'or. Ils n'utilisent pas de pétrole.

     

    Les baleines, les requins, les oiseaux étaient là bien avant l'humanité.

    Ils pourront même nous survivent si nous les humains, ne détruisons pas tout sur notre passage.

     

    Que faudrait-il valoriser? Que nous faut-il pour vivre?

     

    Je dirais qu'il nous faut de l'air, de l'eau et un terrain fertile pour y faire pousser notre nourriture.

    Nous les humains, respectons-nous l'air, l'eau et la terre. Non bien sûr!

     

    Nous polluons l'air avec l'utilisation du moteur à combustion interne ainsi que par notre production industrielle.

    On pollue pour se déplacer du point A au point B.

     

    On pollue pour produire les biens matériels que l'on consomme.

    On pollue pour livrer les biens matériels à des lieues de vente.

    On pollue pour aller acheter et ramener chez soi les biens matériels que l'on consomme.

     

    Nous polluons l'eau des rivières, des lacs et des océans.

    Nous polluons également l'eau des nappes phréatiques en sous-sol avec nos troupeaux de vaches et de porcs.

    Nous polluons aussi l'eau des nappes phréatiques avec l'extraction de pétrole et de gaz qui utilise la fracturation des sols.

    Nous polluons les eaux des océans avec des tonnes de déchet faites de matière plastique. 

    On nous dit que le poids de nos déchets en plastique dans les océans dépasse le poids de la vie organique.

     

    Nous polluons les sols avec des déversements de produits chimiques.

    Nous polluons les sols avec les tonnes de déchets que l'humanité produit à chaque jour.

     

    Combien de temps peut-on vivre sans respirer de l'air? La réponse est 3 minutes environ.

    Au bout de 3 minutes sans respirer, nous tombons dans les pommes, nous perdons conscience.

    Notre cerveau est un très grand consommateur d'oxygène, l'air lui est vital.

     

    Nous humain, considérons-nous l'atmosphère de la Terre comme un bien précieux? Non, bien sûr!

    Nous valorisons l'argent, l'or, un paquet de cigarette mais valoriser l'air, qui ferait cela à part un fou?

     

    Combien de temps pouvons-nous vivre sans boire de l'eau? La réponse est environ 5 à 7 jours.

     

    Nous humain accordons-nous de la valeur à l'eau? Non bien sûr!

    Des pétroliers viennent s'échouer sur les plages, déversant leur pétrole sale dans l'océan

    quand ce n'est pas une plate-forme pétrolière comme celui de la British Petroleum

    qui a déversé du pétrole pendant plusieurs jour des les eaux du golfe du Mexique en 2010.

     

    Nous vidons les océans de leurs poissons pour les remplir de nos déchets en matière plastique.

    Puis on se pète les bretelles en disant :''nous les humains, nous sommes la race la plus intelligente sur la Terre''.

     

    Regardons aussi combien notre petit quotidien est fragile.

    L'humanité se concentre de plus en plus dans des villes.

     

    Hors les gens des villes peuvent y vivre uniquement grâce au transport des biens livrés avec du pétrole.

    Les épiceries se font livrés de la nourriture à chaque semaine. Si la livraison venait à faire défaut,

    c'est toute la population d'une ville qui passerait en mode panique.

     

    De nos jours, une ville ça peut être 5 millions, 1o millions et même plus de gens qui pourraient crier famine.

    En ville, chaque famille ne peut avoir accès à son petit jardin où elle y ferait pousser des légumes pour se nourrir.

     

    Dans une ville, chaque individu compte davantage sur la technologie que sur la nature pour assurer sa survie.

     

    La nature sera toujours là mais on ne peut en dire autant de la technologie de l'homme.

     

    En ce début du 21e siècle, l'espèce humaine est aveuglé par la recherche de profit financier, par l'argent.

    Nous entendons parler d'économie qui devrait toujours croître, ce qui implique de toujours produire

    et consommer davantage. Cela est-il sensé de rechercher à toujours produire et consommer davantage?

     

    Dans notre folie aveugle de toujours vouloir faire croître notre économie, nous saccageons tous ce qui nous entoure.

    La nature croule sous notre pollution, sous notre dévastation, sous notre comportement stupide de consommateur

    aveugle.

     

    La Bible nous dit : ''à quoi sert à l'homme de vouloir tout posséder s'il y perd son âme''.

    Ceci est bien ce que nous faisons actuellement. Nous voulons toujours le dernier gadget.

    Nous voulons le posséder dans la seconde, pensons seulement à Amazon et sa livraison en 1 jour.

     

    Pourquoi l'humain a-t-il pris cette direction qui l'amène à foncer tout bêtement droit dans un mur?

    Nous avons choisi le pétrole sale plutôt que l'air pur et frais.

     

    À la fin du 19e siècle, les gens croyaient que l'automobile ne serait qu'une fantaisie passagère.

    Malheureusement, ceux qui ferraient les chevaux disparurent et les mécaniciens apparurent.

    À cette époque, nul n'aurait pu imaginer que les villes du 20e et 21e siècle seraient écrasées

    sous la cacophonie de ce cortège sans fin d'automobiles, allant et venant, s'arrêtant puis repartant aux feux de circulation.

     

    L'humanité a choisi une vie sous la botte de la technologie plutôt qu'une vie demeurant humaine.

    Même au travail, la technologie est là, gardant le travailleur continuellement à la course.

    L'informatique est là pour imprimer un rapport de 300 pages en moins de 2 minutes.

     

    Chaque travailleur disparaît pour le profit de l'entreprise. Il n'y a plus rien d'humain.

    On travaille mais pour un employeur. Ceci nous fait perdre le droit de profiter du fruit de notre travail.

    On nous verse un misérable salaire. Un système de paiement social mis en place pour le profit

    des employeurs. Les entreprises engrangent des bénéfices toujours plus gros pendant que les salaires

    stagnent. On ne peut payer de bons salaires aux travailleurs car cela diminuerait les bénéfices des employeurs.

     

    Toute cette imbécillité de la société capitaliste se maintient en place uniquement parce que la majorité

    des gens ont une pensée d'imbécile. Quand chacun croit que travailler à enrichir un employeur est la seule

    chose à faire de sa vie alors on finit par vivre dans une société où la majorité de gens travaillent à enrichir une

    minorité de gens, qu'on appelle des employeurs.

     

    Pour faire simple, la société humaine est comme une bande de mouton totalement stupide.

     

    Avez-vous déjà vu des moutons dans un champ à la campagne.

    Contrairement à un troupeau de vaches où les vaches sont ici et là dans le champ,

    les moutons pour leur part, se tiennent tous ensemble, collés les uns sur les autres,

    formant un seul bloc.

     

    L'espèce humaine fait comme cette bande de moutons, formant un bloc au milieu du champ.

    Nul n'ose sortir du troupeau. Pour l'humanité, ceux qui osent sortir du troupeau, ce sont les riches.

    Les riches, sont le 5% des gens qui osent faire des choses différentes du reste du troupeau (le 95% restant).

     

    C'est pourquoi la majorité n'aiment pas les riches. La majorité n'aiment pas ceux qui osent sortir du troupeau.

    La vieilles générations, nos parents, qui ont reçu les valeurs et une façon de faire de leurs parents, pour nous nos grands-

    parents, nous transmettent leurs valeurs et la façon de faire.

     

    Ainsi, les valeurs et ce que l'on doit faire pour gagner sa vie se transmettent d'une générations à l'autre.

    Le problème est que nous évoluons au sein d'un environnement qui au fil du temps devient de plus en plus technologique.

    Mais l'individu, par contre se fait transmettre des valeurs et une façon de faire qui étaient valide dans un lointain passé

    et qui ne sont plus adaptés au monde moderne technologique de ce début du 21e siècle.

     

    Par le passé, il y a eu l'époque du paysan où le travail était entièrement manuel.

    On utilisait beaucoup la force de l'animal pour traîner des charges, labourer les champs, etc.

    Puis est arrivé la force de la vapeur qui a ouvert la porte au début de l'ère industriel.

    Ensuite c'est le pétrole, l'électricité, l'informatique et la robotique qui ont permis

    à l'industrie de production de prendre son envol avec la grandeur que l'on lui connaît de nos jours.

     

    De nos jours, on n'utilise plus la force animal sauf dans les pays vraiment pauvres.

    La machine à vapeurs a été remisée dans les musées. Le pétrole, l'électricité, l'informatique

    occupent présentement l'avant scène de notre époque moderne.

     

    Mais le petit travailleur, pour sa part, lui est resté à l'arrière-plan. Il n'a pas suivi le tempo

    de l'évolution de la technologie. Le problème c'est l'esprit médiéval du capitalisme actuel.

     

    L'école publique est au service d'un dinosaure, le capitalisme. Au lieu d'apprendre aux enfants comment

    utiliser l'internet pour bâtir une entreprise qui assurerait leur avenir, on leur apprend encore ce qu'il

    faut faire pour aller s'écraser à quatre pattes devant un enculé d'employeur.

     

    De nos jours, nous pouvons informatiser et robotiser la production de biens matériels.

    Au Japon, on fait déjà des usines entièrement robotisés. On fait des usines qui demande

    que 3 ou 4 employés pour fonctionner. 

     

    D'ailleurs ce n'est pas un secret que l'on travaille de plus en plus sur l'intelligence artificielle.

    Faire des machines qui pourront nous remplacer au travail. Ceci nous amène  vers un nouveau dilemme, l'argent.

     

    L'argent est un boulet qui empêche l'humanité de progresser. Le progrès qui nous pend au bout du nez

    serait au service de tous alors que l'argent ne sert que l'intérêt des banquiers, un minorité de gens.

     

    De nos jours, la valeur de l'argent ne repose plus sur l'or. La valeur de l'argent ne repose que sur la valeur

    que les gens accordent à l'argent dans leurs têtes. Si chacun dit l'argent a beaucoup de valeur alors

    le mot argent a de la valeur. Mais, si chacun dit l'argent ne vaut rien, alors le mot argent n'a aucune valeur.

     

    C'est nous tous, avec les pensées dans nos têtes par rapport à l'argent, qui construisons la prison

    financière dans laquelle l'humanité se retrouve enfermée.

     

    Aucun banquier ne pourrait obliger l'humanité à vivre dans l'esclavage des banques

    si l'humanité d'un bloc, disait l'argent des banques c'est fini, f i n i, fini.

    Les banquiers ne peuvent nous maintenir dans l'esclavage de leur système financier

    que si chacun de nous accepte d'y participer.

     

    Si 7,8 milliards d'humains disaient à cette petite minorité que sont les banquiers

    ''votre esclavage à la course à l'argent, on n'en veut plus, c'est terminer'' et bien

    les banques disparaîtraient vie fait de la surface de la Terre.

     

    Nous vivons dans l'esclavage des banques uniquement parce que chacun de nous, en mouton humain,

    acceptons de vivre dans l'esclavage de la course à l'argent mise en place par les banques.

     

    Honte non pas aux banquiers qui sont que des profiteurs, qui nous écrasent sous leurs bottes.

    Mais honte à nous tous, les milliards d'êtres humains qui forment l'humanité, qui par moutonnerie humaine,

    acceptons de vivre misérablement dans la course à l'argent, qui acceptons de vivre écrasé sous la botte d'un banquier.

     

    Vivre ce n'est pas bousiller sa vie à courir après l'argent.

    Vivre ce n'est pas s'écraser face un système monétaire totalement pourri.

    Vivre ce n'est pas passer son temps à enrichir un enculé d'employeur.

    Vivre ce n'est pas donner la valeur du fruit de son travail pour servir les intérêts du capitalisme sauvage.

    Vivre ce n'est pas passé sa vie au milieu du ciment et de l'asphalte des villes loin de la nature.

    Vivre ce n'est pas se faire pousser dans le derrière pour aller plus vite par la technologie informatique.

     

     Que sommes-nous au final?

     

    Des êtres humains qui aspirent à vivre en être humain, qui veulent goûter à la vie

    ou une bande de stupides moutons, tous contents de servir de machines de production à l'industrie capitaliste.

     

    À la prochaine!

     

     Matrius

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