• Notre soif d'amour

    La société capitalisme est une sorte de parodie de la vie au Paradis Terrestre.

     

    Dans le Paradis Terrestre, nous échangions de l'amour, de la compassion et de l'entraide.

    Dans la société capitalisme, ces valeurs ont été remplacées par l'argent et les biens matériels.

     

    Nous ne savons plus ce qu'est l'amour, comment partager, comment s'entraider, comment faire qu'un dans l'humanité.

    C'est pourquoi nous cherchons l'amour dans les biens matériels. Mais comme l'amour ne se trouve pas dans les biens

    matériels, alors nous en consommons toujours davantage, car notre soif d'amour ne peut pas y trouver satisfaction.

     

    Une voiture, une télévision, un cellulaire, peuvent nous distraire un certain temps mais ils ne pourront jamais nous

    donner de l'amour ou nous valoriser dans ce que nous faisons. L'amour ne se crée pas à partir de rien. Si notre mère ne

    nous a pas appris à recevoir et à donner de l'amour alors nous ignorons ce qu'est l'amour et il nous sera difficile de donner

    ce que nous ignorons et ce que nous n'avons pas reçu lorsque nous étions enfant.

     

    Dans la vie, nous ne pouvons donner que ce que nous avons nous-même reçu.

     

    Pour donner de l'argent, il faut premièrement en avoir reçu, cela va de soi.

     

    Avec l'amour, il en est de même. 

    L'homme qui bat sa femme n'a certainement pas reçu beaucoup d'amour dans son enfance.

    Pour donner de l'amour, il faut savoir ce qu'est l'amour et il faut en avoir reçu pour avoir disons un héritage amoureux

    que l'on puisse partager avec les autres.

     

    Dans la société capitaliste, où l'homme est devenu très aliéné, presque complètement asséché d'amour,

    l'être humain s'accroche aux joies éphémères qu'apportent le bien matériel et la technologie.

    L'être humain va jusqu'à dire qu'il ne pourrait vivre sans son auto, sa télévision ou son cellulaire.

    Pourtant l'être humain peut très bien  vivre sans ces avancées du progrès qui l'isole toujours davantage.

     

    L'air, l'eau et le sol ont pour l'être humain très peu de valeur.

    Il ne voit aucun problème à polluer et saccager son environnement s'il peut poursuivre sa course folle

    à sa consommation de biens matériels et de technologie qui selon ses dires embellit sa vie.

     

    La société capitaliste est une société d'affaire.

    Le cri du coeur du capitalisme est "en affaire, pas de famille, pas d'amis".

    Le capitalisme n'est donc pas une société d'amour et de partage.

    Les frontières, les brevets, les droits d'auteur sont autant de barrières que l'on dresse contre le partage.

     

    Le capitalisme, c'est les affaires, c'est la lutte, c'est la compétition, comme le font tous les animaux.

    C'est une société de sauvage et d'escroquerie qu'on voudrait nous vendre comme étant la société idéale pour nous tous.

    Qu'est-ce que l'on nous répète sans cesse? On le lit, on l'entend, il nous faut être compétitif car il faut vendre.

     

    Dans le capitalisme, chaque travailleur est en compétition avec tous les autres travailleurs.

    Chaque entreprise est en compétition avec toutes les autres entreprises dans le même domaine.

    Chaque ville est en compétition avec les autres villes.

    Chaque région est en compétition avec les autres régions.

    Chaque pays est en compétition avec les autres pays.

    Chaque continent est en compétition avec les autres continents.

    L'Amérique est en compétition avec l'Europe. Mais quel monde de fou!

     

     Allons-nous attendre d'avoir saccager la Terre pour enfin voir notre esprit de compétition

    comme une parfaite imbécilité dans notre comportement.

     

    Ne serait-il pas mieux de travailler ensemble à construire un monde meilleur?

    Ne serait-il pas mieux de voir des amis où que nous allions sur cette Terre que de voir des étrangers, des compétiteurs?

    Ne serait-il pas mieux de s'entraider, de partager entre nous que de se compétitionner les uns avec les autres?

     

    Définitivement, nous ne vivons pas dans un monde de partage.

    Regardez l'internet, principalement un outil de partage mais qui est de plus en plus une source de problèmes pour

    les entreprises et les gouvernements.  Les gens échangent des films sans payer ceux qui produisent ces films.

    Des gens achètent des biens par internet en provenance d'un autre pays et le pays où ils vivent ne reçoit aucune taxe.

    Plus l'humanité se modernise, plus la technologie permet les échanges facilement, plus la culture du capitalisme

    cherche à contrôler ces échanges car le capitalisme n'est pas une société d'échange mais une société d'affaire.

     

    Et en affaire, on vend ou on achète mais on n'échange pas.

    Le capitalisme ce n'est pas faire du troc.

    Le capitalisme ce n'est pas s'aimer les uns les autres mais se compétitionner les uns les autres.

    En affaire pas de famille, pas d'amis!

    Quoi! T'as pas d'argent! T'es mal fichu! On fait pas la charité! Suivant!

     

    Bonne journée, cher compétiteur, chère compétitrice!

    Eeeeeeeeh! Je veux dire bonne journée, cher ami et chère amie!

    « La condition humaineDiscipline »

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