• L'inflation, une taxe déguisée

    Bonjour!

     

    Nous tous, nous travaillons pour gagner nos vies.

    Par gagner nos vies, nous voulons dire que nous travaillons pour de l'argent.

     

    Mais de nos jours, l'argent n'est qu'un chiffre sur l'écran d'un ordinateur.

    De plus même si nous travaillons fort, les banquiers travaillent aussi fort que nous.

     

    Les banquiers impriment de l'argent plus rapidement que l'on en gagne.

    Ce nouvel argent qui vient s'ajouter au système monétaire diminue la valeur du dollar.

     

    Un exemple concret de l'inflation, au début des années 70, une barre de chocolat coûtait 10 cennes.

    En 2020, une barre de chocolat coûte 1 dollar 35.

     

    Cela signifie que 1 dollar de 1970 équivaut à 13 dollars 50 de 2020.

     

    Les barres de chocolat d'aujourd'hui ne sont pas 10 fois plus grosses

    même si elles coûtent plus de 10 fois plus chères. 

     

    C'est simplement que la valeur du dollar sur la période 1970 à 2020

    a continuellement diminué à cause de l'inflation.

     

    C'est aussi le cas de notre salaire. En 1986, le  salaire minimum était de 4 dollars 35.

    En 2020, il est de 12 dollars 50.

    Le salaire minimum a augmenté de 2.87 fois sur une période de 34 ans.

     

    Malgré cela, parce que les prix des biens que l'on consomme augmentent également,

    nos augmentation de salaire ne font que nous garder à flot, on ne fait pas un coup d'argent.

     

    Quand tout augmente, notre salaire doit augmenter aussi,

    sinon on aurait un grave problème pour boucler nos fin de mois.

     

    L'inflation fait augmenter les prix des biens de consommation.

    Les prix augmentent parce que la valeur de notre argent, le dollar, diminue avec l'inflation.

    Il faut toujours donner plus d'argent pour pouvoir obtenir le même produit, par exemple un simple pain.

     

    L'inflation en faisant diminuer la valeur de l'argent s'attaque à la valeur de nos épargnes.

    La valeur de nos épargnes, c'est-à-dire le pouvoir d'achat que l'on peut en obtenir,

    diminue avec le temps qui passe.

     

    Par exemple, si on avait 10 milles dollars sur son compte bancaire,

    en 1970, on pouvait acheté 100 milles barres de chocolat à 10 cennes chacune (10 000 / 0.10 = 100 000).

    en  2020, avec 10 milles dollars et à 1 dollar 35 la barre de chocolat, on peut acheter juste 7 407 barres de chocolat

    (10 000 / 1,35 = 70407.407407). Notre 10 milles dollars a donc perdu de son pouvoir d'achat au fil du temps.

     

    À cause de l'inflation, économiser de l'argent est impossible.

    La valeur de l'argent qui dort diminue continuellement à cause de l'inflation.

    Pour garder le pouvoir d'achat de nos économies, il faut les investir en prenant soin que le taux d'intérêt

    que nous recevrons de notre investissement soit plus grand que le taux de l'inflation.

     

    Il faut aussi savoir que au départ, l'argent n'a pas été conçu pour être économiser.

    L'argent est un moyen d'échange. L'argent est donc conçu pour continuellement circuler entre les individus.

     

    Aujourd'hui, si on nous parle d'économiser notre argent pour nos vieux jours, c'est simplement parce que la

    société capitalisme est complètement détraquer. Les lois fiscales sont faites pour les riches. Mais les citoyens

    ordinaires jouent dans la cour de la petite misère.

     

    Courir après l'argent qui perd de sa valeur continuellement est pure stupidité.

     

    Les riches courent-ils après l'argent? La réponse est non, jamais les riches ne font cela.

    Les riches se procurent des actifs comme une maison qu'ils vont louer et qui va leur apporter un revenu.

     

    Les riches ont donc

    soit une business qui rapportent de l'argent,

    de l'immobiliers qui rapportent de l'argent,

    ou encore des investissements financiers qui rapportent de l'argent.

     

    Les riches ne travaillent pas pour de l'argent.

    Seul, le petit peuple, cette bande de fous, qui ne connait rien au monde de la finance, perd sa vie

    à courir après une monnaie qui perd de la valeur continuellement à cause de l'inflation.

     

    Le banquier trouve que le citoyen ordinaire est si facile à rouler dans la farine.

    Il lui suffit de taper un chiffre sur le clavier d'un ordinateur

    et de demander au citoyen ordinaire de lui rembourser capital et intérêt pour s'enrichir.

     

    L'employeur trouve que le citoyen ordinaire est si facile à rouler dans la farine.

    En échange de pouvoir s'approprier du fruit du travail du citoyen ordinaire,

    l'employeur lui verse un maigre salaire dont la monnaie ne cesse de perdre de la valeur à cause de l'inflation.

     

    Le gouvernement trouve que le citoyen ordinaire est si facile à rouler dans la farine.

    Pour le garder sous le contrôle de son pouvoir, le gouvernement écrase le citoyen ordinaire

    sous les lois, les taxes et les impôts.

     

    La réalité est dans notre face.

    La majorité des gens travaillent pour un employeur.

    La majorité des gens sont pauvres.

    On dit que 95% de l'humanité est pauvre.

     

    Quand, nous, le peuple, les citoyens ordinaires allons-nous nous sortir la tête du sable

    et comprendre que travailler d'un chèque de paie à l'autre pour un employeur est

    simplement un chemin qui ne peut nous amener que dans le territoire de la pauvreté.

     

    Les gens riches, le 5% de l'humanité, ne travaillent pas pour un foutu employeur.

     

    Notre abondance en tant qu'individu et notre abondance en tant qu'humanité

    ne peut être trouver en allant se vendre à un foutu employeur capitaliste.

     

    Il faut bien le comprendre. C'est l'employeur capitaliste qui nous utilise pour s'enrichir.

    Ce n'est pas nous, le petit employé, ni l'humanité qui s'enrichit car l'employeur en volant

    le fruit de notre travail nous vole notre capacité à créer de la valeur.

     

    L'employeur, en s'appropriant le fruit du travail d'un grand nombre de personne qu'il appelle ses employés,

    vole finalement, le fruit du travail d'une communauté.

    Ainsi l'employeur s'enrichit mais la communauté s'appauvrit.

     

    Actuellement, beaucoup d'entreprises existent uniquement parce que nous courons après l'argent.

    Les entreprises qui fabriquent des cigarettes, des armes, du fast-food ne sauraient exister si nous travaillons

    bénévolement pour le bien de tous, pour le bien de l'humanité.

     

    Nous acceptons de produire des armes parce que nous recevons un chèque de paie en contrepartie.

    Mais qui voudrait fabriquer des armes si on travaillait bénévolement.

    Seul ceux qui voudraient se battre seraient assez fous pour fabriquer des armes bénévolement.

     

    Autrement dit, c'est notre faiblesse à vouloir de l'argent qui donne existence à la société de pourriture capitaliste

    dans laquelle nous sommes tous prisonniers actuellement.

     

    Si notre courage, notre volonté à vouloir réussir peut nous amener vers un monde meilleur,

    notre faiblesse à l'argent, à l'illusion de pouvoir qu'il procure, à l'attrait du matérialisme ne peut

    nous conduire que dans un monde de décadence et de corruption comme c'est le cas dans le chaos

    du capitalisme sauvage actuel.

     

    C'est à nous de choisir. Avons-nous une colonne? Marchons-nous debout? Oui ou non.

    Que voulons-nous? Une vie sereine dans l'harmonie ou une vie stressante dans l'enfer du capitalisme sauvage.

     

    Notre choix sera l'héritage que l'on léguera aux générations futures.

     

    À la prochaine!

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